mercredi 13 décembre 2017

Unité !

Les obsèques d’un célèbre rocker exilé fiscal ont un point commun avec les finales sportives : le mépris inter-classe. On connaît tous le mépris de classe, celui du grand-bourgeois ricanant à propos de la vulgarité populaire. On s’accommode pourtant des discours ou des sentences en cent quarante caractères transpirant l’aigreur de ne pas voir autant de monde à nos manifs.

S’il y a plus de participants aux funérailles de Djohnny que pour défendre le code du travail, c’est d’abord la faute des syndicats et orga de gauche qui sont pas assez convainquants, et puis merde.
Pourquoi se créer des barrières supplémentaires ? Entre beaufs et bobos, entre racailles et bouseux, intellos et prolos …

Faudra nous expliquer en quoi traiter les gens pascommenous de moutons, débiles ou gros beaufs est une bonne entrée en matière pour ensuite les encourager à nous rejoindre dans nos combats politiques et sociaux.

On en a déjà parlé et là, donc on s’attarde pas.

Chez les anarcho-droitiers, sous ton T-shirt avec un aigle américain, tu restes un camarade !




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